Une paroisseau cœur de Paris


Située dans le quartier historique des Halles,  Saint-Eustache est l’une des églises les plus visitées de Paris.
Elle se distingue notamment par ses dimensions, la grande richesse des œuvres d’art qu’elle abrite, et son grand orgue.
Fidèle à sa tradition musicale, l’église accueille toute l’année des formations philarmoniques, des chœurs, et des festivals prestigieux.

HORAIRES DES MESSES (Nouveaux horaires à partir du lundi 1er septembre 2025)
Du lundi au vendredi : 7h30 et 19h à Saint-Eustache

Du lundi au samedi : 12h15 à Saint-Leu, 92 rue Saint-Denis (à 4 minutes à pied de Saint-Eustache)

Samedi : 19h
Dimanche : 10h à Saint-Leu – 11h et 19h à Saint-Eustache (Vêpres solennelles à 18h15)

 

LA MUSIQUE PENDANT LES MESSES DOMINICALES
Messe du samedi à 19h : accompagnée par orgue de chœur et chantre
Messe du dimanche à 10h (à Saint-Leu) : accompagnée par l’orgue de chœur (sans chantre)
Messe du dimanche à 11h : accompagnée par les 2 orgues (orgue de chœur et grand orgue) + chantre + chœur (ou quatuor)
Messe du dimanche à 19h : accompagnée par grand orgue et chantre

Horaires d'ouverture de l'église

Accès handicap : au niveau de la porte centrale vitrée face au jardin Nelson Mandela (transept sud de l’église)

Si cette porte est fermée (par exemple en cas de mauvais temps), vous pouvez appeler le sacristain qui viendra vous ouvrir au 06 33 62 98 06.

Projet pastoral del’Eglise Saint-Eustache

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Façade occidentale nouvellement restaurée

documents d'actualité


Expo Victor Baltard devant l’église Saint-Eustache

En 2025, nous fêtons les 220 ans de la naissance de l'architecte Victor Baltard et nous avions célébré les 150 ans de sa naissance en 2024. Ces deux événements sont l'occasion de parler de l'architecte des Halles... et…


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Éditorial de Saint-Eustache


« Cent sommeils » ou « Sans sommeil » ?

Trois lieux dans Saint-Eustache, quatre pantins et un titre mystérieux, « Cent sommeils », que l’on peut entendre autrement. L’œuvre de la nouvelle lauréate du Prix Rubis Mécénat, destiné aux jeunes artistes des Beaux-Arts de Paris, tranche avec celles des années passées. L’artiste, née en 1999, porte un regard très personnel sur des espaces et les décors de l’église, elle interpelle les visiteurs et ceux qui la font vivre. Avec leurs noms inhabituels, ces pantins montrent/démontent leur corps. Ces attitudes étranges dans différents espaces, attirent aussi notre attention sur les visiteurs, les autres, et in fine sur nous-mêmes.

Teintées d’ironie et de fantastique, entre marionnettes et simulacres d’identité, ces figures trouvent leur origine dans les murs de l’église, dans sa décoration qui semble s’y être imprimée (bras colonnes, feuille d’acanthe sur l’épaule).

Liselor Perez témoigne du nouvel univers de l’art : l’hybride, le figuratif, la performance, la sculpture, l’installation, l’artisanat ou le geste prosaïque et visible de la couture. Tout est entremêlé.

Entre êtres et objets, ces marionnettes, figures ou vecteurs, sont fréquentes dans l’art contemporain. Avec ses mises en scène, Liselor s’inscrit dans la continuité de grands artistes. Elle joue avec son public. Veut-elle déceler la vulnérabilité ou l’intimité du corps qui se laisse aller, le nôtre ? A-t-elle supprimé tout mot pour exposer une part de silence en nous ? « Elles ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas » dit le psaume 113 en dénonçant les idoles.

La manière d’assembler des morceaux de tissu pour en faire une peau ouvre à la réflexion : le tissu, parfois brodé, est un art de la tradition juive où la couture visible réassemble des choses séparées, de l’ordre du soin, de la réparation, du renouveau de la création.

« J’interdirai tout sommeil à mes yeux et tout répit à mes paupières, avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur » dit le psaume 131 pour dire la passion pour la demeure du Seigneur, une tente en tissu. Une prière, une quête ou un acte sans fin du croyant. Une inspiration sans limite de l’artiste. Sans sommeil.

 

Michel Micheau, membre du Collège visuel de Saint-Eustache

 

Photo Cent sommeils, Liselor Perez, Beaux-Arts de Paris, courtesy Rubis Mécénat, église Saint-Eustache, 2025.Photo_Instant T Productions4

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Musique à Saint Eustache


La réputation de Saint-Eustache est autant due à la splendeur de son architecture qu’à sa tradition musicale forgée de nombreux souvenirs de grands musiciens au fil des siècles. Aujourd’hui paroissiens et visiteurs de toutes nationalités se pressent par milliers chaque année dans une église ou tradition musicale et modernité se perpétuent avec vigueur.

Intégrés à la liturgie, chant et orgue animent les offices solennels de l’année liturgique et la grand messe dominicale du matin. On peut y entendre une musique polyphonique exécutée par les acteurs musicaux de la paroisse : organistes du Grand Orgue et de l’Orgue de chœur, chanteurs sous la direction du maitre de chapelle ou solistes. Le chant sacré polyphonique de la renaissance à nos jours y est mis à l’honneur dans la continuité du Révérend Père Martin, créateur des Chanteurs de Saint-Eustache, au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Chaque dimanche à 17h, organistes titulaires ou invités, offrent sur l’un des orgues plus beaux de France une audition, très prisée du public.

Tournée vers différents publics et avec une grande diversité, la paroisse Saint-Eustache accueille dans le respect du lieu et de la pastorale de nombreux concerts et festivals. Orchestres philharmoniques, chœurs et autres formations participent à la réaffirmation d’une tradition musicale ancestrale.

Informations et agenda musical

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