Deuxième lecture du dimanche 22 novembre 2020

 

Fête du Christ, Roi de l’univers

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : comme prémices, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement. Puis ce sera la fin, lorsqu’il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait placé tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi détruit, c’est la Mort.

Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous.

1 Corinthiens 15, 20-26. 28

Méditation

Cette fête, introduite dans la liturgie de l’Église par le Pape Pie XI en 1925, voulait marquer la nécessité à cette époque de manifester la royauté du Christ dans tous les domaines de la société, tant sur le plan social que politique.

Tous les pouvoirs assujettis au Roi, qui est le Christ.

Notre époque a mieux saisi ce que l’évangile nous révèle : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Nous l’entendons particulièrement tous ces temps-ci.

Saint Paul en ce dimanche, nous introduit dans le Mystère Pascal et c’est dans la Passion et la Résurrection de Jésus que se manifestent de quelle manière il est Roi, un Roi qui rassemble et donne vie dans le partage de son amour. « J’avais faim et vous m’avez donné à manger » ; et le roi leurs dira : « Venez au royaume de mon Père, car tout pouvoir appartient à Dieu mon Père. » Cette royauté à laquelle nous sommes invités est la promesse évangélique pour la fin des temps que nous fêtons en ce dimanche.

La fin des temps qui est pour nous le temps de notre propre mort, comme il est la fin de l’histoire terrestre qui trouvera dans le Christ l’aboutissement de la Création. Toutes choses seront transfigurées. Ce monde que nous aurons connu sera à l’image du Père.

« Dieu tout en tous. »

Bénis soit le règne qui vient !

Roger Thomas, prêtre de l’Oratoire à Domont en Val d’Oise

La préface de ce jour est à méditer particulièrement car elle résume tout le sens de cette fête :

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant. Tu as consacré Prêtre éternel et Roi de l’univers ton Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur, afin qu’il s’offre lui-même sur l’autel de la Croix en victime pure et pacifique, pour accomplir les mystères de notre rédemption, et qu’après avoir soumis à son pouvoir toutes les créatures, il remette aux mains de ta souveraine puissance un règne sans limite et sans fin : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix.

C’est pourquoi, avec les anges et tous les saints, nous proclamons ta gloire, en chantant (disant) d’une seule voix :

Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !

Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

Hosanna au plus haut des cieux.

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur,

Hosanna au plus haut des cieux.