En commençant son encyclique Laudato Si’ sur la sauvegarde de la Maison commune par des constats scientifiques sur le climat et la biodiversité, le pape François constituait en 2015 le socle à partir duquel se déploient ensuite son analyse et ses recommandations.
Plusieurs questions sous-tendent cet ensemble de constats rassemblés en un premier chapitre : quel est le sujet ? de quoi parlons-nous ? Autrement dit, quelle est l’ampleur des dégradations subies par la planète et ses créatures ? Et donc, quelle est l’ampleur de nos marges de manœuvre ?
Autre question, présente dans la 2e partie du chapitre : dans quelle mesure sommes-nous capables de nous accorder sur un diagnostic partagé ?
Dans Laudate Deum, texte bref sur le climat dont le style incisif laisse entendre un sentiment d’urgence huit ans après Laudato Si, le pape François expose précisément des données chiffrées des derniers rapports du Giec (groupe Intergouvernemental pour l’étude de l’Évolution du Climat). De plus, il nous exhorte , en démontant plusieurs arguments climatosceptiques, à avoir les idées toujours claires afin d’agir aussi résolument que possible en faveur de la Maison Commune.
La “Fresque du Climat” transpose les données et questions ci-dessus sous la forme d’un atelier collaboratif et ludique grâce à un jeu de cartes. Cet atelier de vulgarisation scientifique utilise donc des cartes issues des croquis et illustrations du dernier rapport du Giec, après simplification. Chaque carte illustre une composante de la crise climatique et de ses impacts ; on lit “fonte des glaciers”, “hausse du niveau des mers”, “baisse des rendements agricoles”… Les participants échangent de manière conviviale leurs informations .Ils mettent ensemble dans l’ordre les cartes en fonction des liens de cause à effet qui unissent les différentes composantes de la crise climatique. Ils s’approprient le sujet en un temps record. Ils prennent la mesure des choses avec des ordres de grandeur et prennent conscience de l’ampleur de leur marges de manœuvre.
Accessible à tous, l’atelier a déjà concerné plus d’un million de participants en France et de nombreux autres dans 50 pays.
Au cours d’une 2e phase, plus créative, les participants peuvent échanger sur leurs émotions. La 3e partie prend finalement la forme d’un débat ouvert sur les pistes d’action. Les participants qui le souhaitent formulent des propositions d’action à leur portée pour intervenir.
Premier atelier proposé par les groupe “conversion écologique” le dimanche 19 novembre de 14 à 17h à Saint-Eustache, salle Saint–Philippe Néri