« On a volé la mâchoire de Saint-Eustache ! »
« Saviez-vous, qu’à une époque reculée, on conservait à Saint-Eustache une mâchoire du Saint-Patron de cette église, et que la relique a été volée ? » Voilà la question sans réponse à l’origine de ce roman. L’auteur s’est régalé à inventer l’histoire de cette relique sous forme d’un roman policier doté de tous les ingrédients nécessaires : suspens, humour, passions, meurtres, cocasserie, drame odieux mais aussi rédemption.
L’intrigue se joue principalement entre Saint-Eustache et sa presque voisine la Comédie-Française, deux lieux que l’on va découvrir mystérieusement et étonnamment reliés, géographiquement, mais aussi passionnément, voire dramatiquement, avec pour décor de fond le quartier des Halles des années 1900.
Achille le sacristain amoureux de son église, Damien le serveur de l’Escargot-Montorgueil qui deviendra acteur au Théâtre-Français, Maurice l’Apache – qualificatif donné à cette époque aux voyous – qui révélera son grand cœur, Charles le Téméraire, clochard émouvant et sagace, Raoul Duchausson, l’inspecteur farfelu et gaffeur : voici les acteurs principaux, au milieu d’une trentaine de personnages, parmi lesquels des célébrités de l’époque vont prêter gracieusement leur concours, Marcel Proust, Mounet-Sully, doyen de la Comédie-Française, la sociétaire Mary Marquet, la grande Sarah Bernhardt.
On verra apparaître par intermittence un jeune garçon mystérieux, Lucius, vivant par moments l’histoire en deux dimensions, celle du temps réel et celle de l’éternité qui se tricoteront à travers ses interventions. Lucius chevauchera la mâchoire-relique de Saint-Eustache tel un destrier, pour s’approcher des humains, sèmera le bien, démêlera des situations inextricables, et surtout, il affrontera quelques mégères sulfureuses et machiavéliques, sans lesquelles ce roman ne serait pas un policier.
A propos de l’auteur : Passionné de littérature, théâtre et musique depuis son enfance, Jean-Marie Martin décida d’en faire son métier. Il fut l’élève de Jean-Laurent Cochet à son cours d’Art Dramatique, puis dans sa classe au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 1974-75. Il commença une carrière de comédien et de chanteur classique au théâtre à Paris. À partir de 1980 il enseigna son art au Cours Cochet. Puis, suite à une prise de conscience existentielle et fondamentale, il quitta le métier du spectacle pour entrer à l’Oratoire de France et commença des études de Théologie. Ordonné prêtre en 1994, il est aujourd’hui vicaire à la paroisse Saint-Eustache à Paris, dans le quartier des Halles, après maints lieux de ministère. Retrouvez toutes les dernières actualités de Jean-Marie Martin sur son site personnel.
On a volé la mâchoire de Saint-Eustache de Jean-Marie Martin est disponible en vente sur internet aux éditions édilivre.
Cet ouvrage s’inscrit dans une tradition littéraire très présente à Saint-Eustache. En 2019 :
- Philippe Le Guillou publiait Le dieu cerf, aux éditions Fata Morgana, cachant derrière ce titre la vie d’Eustache, « un guerrier, un chasseur, un homme véritable, pas une mauviette amoindrie par un usage immodéré des thermes et des bains émollients ». Retrouvez la vidéo de lecture d’un extrait de Le dieu cerf à Saint-Eustache.
- Une œuvre historique, collective, La grâce de Saint-Eustache, fut publiée et préfacée par le Mgr Michel Aupetit, Anne Hidalgo et François Picart dans une collection dirigée par Mgr Joseph Doré. Conseillers scientifiques : Philippe Le Guillou et Mathieu Lours. Textes de Laurence Fouqueray, Philippe Godoÿ, Yves Guyot, Thomas Jouteux, Emmanuel Lacam, Philippe Le Guillou, Léonore Losserand, Mathieu Lours, Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, Jean-Philippe Marre, Gilles-Hervé Masson, Véronique Milande, Thomas Ospital, Jérôme Prigent, François Sabatier, Régis Singer, Yves Trocheris. Photographies de Ferrante Ferranti, Aude Boissaye et Sébastien Randé.