Vous avez été étonnamment nombreux à vous emparer de la consultation synodale lancée en mars dernier. Le dispositif n’ayant aucune commune mesure avec celui de 2022, il n’est pas étonnant que le résultat ait été moindre. Mais avec la participation du groupe Jeunes adultes et la consultation directe de personnes à la rue, nous arrivons tout de même à plus de 50 participants. Preuve qu’il y a une attente forte de participation. Et c’est la première leçon de cette consultation.

Ensuite il y a un accord unanime et enthousiasme sur l’œcuménisme. L’idée de fêter ensemble, avec nos frères protestants de l’Oratoire du Louvre, les 1700 ans du Concile de Nicée et d’en profiter pour avoir une meilleure connaissance réciproque recueille la quasi unanimité. Sans oublier, disent certains, les orthodoxes.

Très sensibles à la liturgie, vous ne voyez pas d’un bon œil ce qui peut en troubler l’ordonnancement, même si vous vous accordez à penser qu’il faut user de pédagogie pour la comprendre et la faire comprendre. En revanche vous êtes une très grande majorité à souhaiter voir les laïcs prendre une plus grande place dans le service de l’homélie, soit que des laïcs formés en assument directement parfois certaines, soit qu’ils le fassent indirectement via notamment l’équipe d’animation pastorale.

Pour tout ce qui concerne les activités paroissiales vous souhaitez donner et recevoir à la fin des messes plus d’informations directes et, disent les jeunes, promouvoir plus de liens, plus de convivialité, plus de rencontres entre elles. Et, à la quasi-unanimité vous souhaitez, pour ces activités, des mandats précis et limités dans le temps. La présence d’une personne à la rue à l’équipe d’animation pastorale est approuvée, notamment par les jeunes.

Quant à la question de la place des femmes dans l’Église, on perçoit un embarras et des divergences. Si certains, une minorité, trouvent que « tout va bien » à Saint-Eustache, que les femmes y sont très présentes, à leur place, et que les initiatives spéciales déjà prises (femmes théologiennes, religieuses ou laïques formées prenant la parole pour l’homélie) suffisent, d’autres, plus nombreux, font valoir que le fossé se creuse entre la société et l’Église et qu’il faut, sans attendre, promouvoir, de façon volontaire, leur place, notamment pour les lectures, la distribution de la communion en mettant éventuellement l’accent sur leur égale dignité par un un mot général d’introduction…. Et plusieurs demandent une forme de parité dans les instances de gouvernance.

 

Pour l’équipe synodale, Xavier du Boisbaudry, André Hervier, Jean-Pierre Rosa

 

Pour accéder aux résultats détaillés : https://www.saint-eustache.org/synode-sur-la-synodalite-fevrier-mars-2024/