Voici une nouvelle année scolaire qui commence, et donc une nouvelle année pastorale pour Saint-Eustache. Sachez tout d’abord que je suis très heureux de commencer cette nouvelle année avec vous. Puissions-nous la vivre dans un esprit de fraternité croissante, mais aussi dans un esprit de réconciliation, au regard de ce que l’Eglise revit comme drame avec l’affaire de l’Abbé Pierre. Notre première pensée doit être pour les victimes. Nous sentons aussi que ces nouvelles révélations nous atteignent, nous affectent, peut-être même nous dépriment.
Cette année sera bien évidemment marquée par la réouverture de la cathédrale Notre-Dame, le 8 décembre prochain, réouverture qui ne sera pas simplement accueil d’un bâtiment rénové, mais aussi le point de départ d’une nouvelle manière pour Saint-Eustache et d’autres églises de vivre un lien pastoral plus étudié, plus étroit avec la cathédrale.
A l’occasion de notre rencontre de dimanche après-midi, je tâcherai de vous rendre compte de l’importance de l’image dans l’exercice de la foi. Cet automne, l’église de Saint-Eustache accueillera à titre pérenne deux nouvelles toiles créées par un peintre que nous connaissons déjà, Dhewadi Hadjab. En 2021, nous avions en effet pu admirer deux de ses œuvres, à l’occasion de l’exposition organisée à l’initiative de Rubis Mécénat, qui récompense chaque année un élève des Beaux-Arts de Paris. Les deux toiles, nouvellement créées, proposeront une figuration de la conversion de saint Paul. Je compte sur votre présence le jeudi 3 octobre prochain à 18h30, pour la cérémonie d’inauguration de ces tableaux.
Cette année scolaire sera également marquée par les 40 ans de la Soupe, que nous fêterons le dimanche 15 décembre prochain. Cet anniversaire sera l’occasion de réjouissances diverses (repas, concerts variés, etc.), et de manifester notre profonde attention à la précarité et notre reconnaissance à tous les bénévoles qui s’engagent pour combattre cette précarité.
Je ne voudrais pas terminer cet édito de rentrée sans une pensée pour les paroissiens malades ou partis trop vite récemment. J’ai appris que l’un des nôtres, Marc, était décédé avant l’été, et je suis attristé qu’il soit mort dans la solitude. Nous prierons pour lui durant la première célébration de cette année.
Je vous souhaite une belle année 2024/2025.
Yves Trocheris, curé de Saint-Eustache